L’unité paysagère est essentiellement dévolue à l’agriculture.
L’agriculture
Cela s’explique par la présence de terrains alluvionnaires dont le potentiel agronomique est très intéressant, notamment dans la vallée de la Save.
Les sols de boulbène des terrasses, au caractère hydromorphe, ont pu être travaillés grâce aux techniques agricoles modernes. Les coteaux, aux pentes relativement fortes et au sol mince sont peu cultivés.
Les grandes cultures céréalières et oléagineuses sont majoritaires, les prairies et jachères viennent ensuite. Quelques parcelles de pépinière, de maraichage, d’arboriculture et de vigne complètent l’ensemble. Il existe également quelques exploitations pratiquant la polyculture-élevage.
Les parcelles sont de tailles variables, relativement grandes même s’il en existe de plus petites. Les haies sont la plupart du temps absentes, ce qui n’est pas le cas des bosquets encore nombreux.
Les ripisylves des cours d’eau forment des cordons boisés sinuant au sein des parcelles.
Le bâti agricole est peu impactant dans les perceptions, car bien inséré dans son environnement, à l’exception notoire des immenses silos à grains.
Les serres horticoles et les bâtiments d’élevage sont également perceptibles, mais leur échelle reste raisonnable et leur nombre restreint.
L’habitat
C’est l’habitat qui induit l’impact paysager le plus fort, avec un développement poussé depuis ces dernières décennies.
Les quartiers pavillonnaires fleurissent en périphérie des bourgs, à flanc de coteaux, sur les crêtes et les terrasses…constituant des quartiers déconnectés des centres anciens.
Les boisements constituent toutefois des filtres visuels efficaces.
Le tourisme
En termes de tourisme, la forêt de Bouconne est un des éléments phares de l’unité paysagère. Ce poumon vert aux portes de Toulouse constitue un site de promenade, de détente et de loisirs.
Plusieurs boucles de petites randonnées ainsi qu’une portion du GR 653 sont également balisées, pour découvrir à pied ces paysages entre plaines, boisements et coteaux. C’est donc un tourisme qui met en valeur son patrimoine naturel et architectural (châteaux, pigeonniers…).
Toutefois, si le parc d’attractions Animaparc et la base de loisirs de Bouconne induisent peu d’impacts dans les perceptions, la base de loisirs et ses routes d’accès morcèlent le massif forestier.
Les activités et commerces
L’unité paysagère ne comporte aucune zone commerciale, ce qui est assez rare pour le souligner.
L’activité commerciale est assez réduite, même dans les centre-bourgs.