Située à l’extrémité nord du département, l’unité paysagère des Coteaux de Montclar présente la particularité d’être extrêmement réduite en termes de superficie, étant donné qu’elle se poursuit largement dans les deux départements voisins.
Pour ce qui est de la Haute-Garonne, le contour de l’unité paysagère s’établit nettement, du fait du contraste en termes de topographie entre la vallée aplanie du Tarn et les doux reliefs collinaires des Coteaux de Montclar.
Les Coteaux de Montclar apparaissent comme une entité homogène, simplement marquée par ses principales vallées.
Celle du Tescou, orientée d’est en ouest, en est une, autour de laquelle s’organise l’unité paysagère dans son intégralité (avec les départements voisins). Une petite portion de celle-ci intercepte le territoire de Haute-Garonne, depuis laquelle les reliefs vallonnés sont parfaitement visibles.
Cette homogénéité cache en réalité un paysage qui est loin d’être uniforme, où la succession de petites collines offre sans cesse de nouvelles perspectives, plus ou moins profondes. Si les paysages sont avant tout agricoles, et les typologies de bâtis communes à toute l’unité paysagère, c’est bien le relief vallonné creusé dans cette roche tendre qu’est la molasse, qui est à l’origine de cette sensation de diversité.
Cette caractérisation spécifique aux Coteaux de Montclar s’explique par son socle géologique, constitué d’une roche tendre sensible à l’érosion, où les cours d’eau ont pu dessiner ce paysage de collines aux formes irrégulières.
Le relief étant relativement doux, ces terres ont pu être mises en culture, créant des paysages essentiellement agricoles. Les exploitations agricoles, constituées de bâtiments contemporains comme de constructions anciennes en brique, sont isolées et dispersées au sommet des collines ou à mi-pente.
Il en va de même des habitations, disséminées sur les hauteurs ou bien regroupées le long des axes de communication. Le village, également implanté en position haute, est peu étendu et n’intègre que la mairie, l’église, une école et une salle des fêtes, et quelques habitations. Enfin, les formations boisées, intégrant les ripisylves des cours d’eau, se situent le plus souvent en creux de vallons et s’étalent parfois sur les pentes.
C’est en effet l’érosion de la roche molassique qui a façonné cette succession de buttes arrondies et de talweg caractéristique de l’unité.
La molasse, de nature marneuse constitue ainsi la roche substratique de l’Unité et se traduit sous diverses formes en fonction du versant considéré et de l’importance de l’érosion.
Elle ne subsiste que sur les versants sud et ouest, le reste ne constituant que des formations dérivées de cette roche. Celle-ci est formée de grès à ciment calcaire et contient des bancs à grains fins riches en argiles, d’où son utilisation comme terre à briques.
Les formations superficielles qui se sont formées à partir de cette roche présentent une composition analogue.
Elles sont de deux types :
Enfin, les alluvions actuelles du ruisseau du Souet qui en tapissent la vallée sont également alimentées par la molasse environnante.
Les boisements sont répartis en fond de vallon le long des rus et des ruisseaux, en intégrant leur ripisylve, et remontent parfois sur le versant nord ou est.
Les hauteurs des collines sont le support des éléments bâtis et des axes de déplacement.
Ces espaces situés sur la croupe des collines présentent un horizon supérieur érodé. Ils sont donc moins propices à l’agriculture et permettent aux habitations et exploitations agricoles de s’établir en point haut à l’abri des crues et de dominer les alentours.
La dissymétrie des versants qui existe en termes de géologie et de pédologie, avec des sols très peu profonds et érodés sur les versants sud et ouest et des sols plus profonds (sols bruns lessivés, sols podzoliques ou sols podzoliques érodés) sur les versants nord et est, n’a pas nécessairement guidé l’occupation du sol.
Les versants les moins favorables, qui correspondent aux terreforts argilo-calcaires, sont autant cultivés que les versants opposés bien que leur potentiel agronomique soit moins élevé.
L’assolement n’est pas non plus différencié en fonction de l’orientation.
Les grandes cultures, les oléagineux et les jachères sont répartis sans logique d’exposition particulière, la mécanisation des pratiques agricoles ayant permis d’uniformiser la qualité des sols.
Enfin, les falaises qui surplombent le Tarn d’environ 80m, au nord-ouest de l’unité, sont principalement boisées.
Ces cours d’eau de faible ampleur se répartissent de manière homogène sur toute l’unité paysagère et, bien que leurs parcours se finissent tous dans le Tarn, leur orientation n’est pas nécessairement identique.
Si l’eau a eu un impact majeur dans le façonnement de ce paysage, elle n’en demeure pas moins discrète dans les perceptions.
Rus et ruisseaux se manifestent seulement à l’œil attentif par la ripisylve qui les longe, bien que celle-ci puisse aisément se confondre avec la trame bocagère des espaces agricoles. La surface de l’eau est ainsi quasiment toujours invisible.
Quelques retenues collinaires utilisées pour l’irrigation des cultures complètent la trame hydrographique.
Ce secteur est découpé par un important réseau de ruisseaux, qui permettent l’existence de nombreux milieux humides.
Les pentes les plus abruptes des coteaux sont majoritairement boisées. Ce sont des bois de faible superficie installés sur les versants ou le long des ruisseaux. Dans la partie sud de l’unité, le « Grand Bois » constitue un ensemble plus homogène qui s’étend dans le département du Tarn.
La bonne exposition de ces boisements offre des conditions favorables à la nidification de rapaces forestiers. Ils sont d’autant plus favorables que peu accessibles et peu fréquentés et sont propices à la tranquillité.
Ces boisements offrent une végétation à affinité méditerranéenne dont les espèces se retrouvent également dans les falaises dominant le Tarn.
Ces secteurs de falaises sont d’une grande richesse floristique et abritent aussi des plantes de type messicoles. Enfin, on notera que le « Grand Bois » accueille une flore variée.
Les enjeux écologiques de cette unité paysagère sont mis en évidence par l’existence de plusieurs périmètres d’inventaires : ZNIEFF (Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique) de type I et II et zones humides.
Il s’agit pour l’essentiel au sud-est du « Grand Bois », au nord-ouest des falaises du Tarn et de petites zones humides éparses.
Cette unité paysagère ne dispose d’aucun périmètre de protection des enjeux écologiques (site Natura 2000, Arrêté de Protection de Biotope…).
Malgré un potentiel agronomique relativement moyen, et même très faible en fond de vallon où se développent ainsi les boisements, les Coteaux de Montclar apparaissent comme un territoire rural à forte vocation agricole. Les surfaces agricoles représentent ainsi la majorité de la superficie de l’unité paysagère.
On y trouve principalement des cultures céréalières (blé et maïs) et oléagineuses (tournesol et en moindre mesure soja).
Les prairies sont plutôt rares, mais les espaces laissés en jachères représentent une surface importante.
Les Coteaux de Montclar font aussi état de petites parcelles de vignes à proximité de fermes isolées.
Associées à ces cultures et à leur besoin en eau, les retenues collinaires contribuent à la diversité de ces paysages vallonnés.
La taille des parcelles agricoles est hétérogène : les grandes parcelles remembrées dans le but de faciliter la mécanisation cohabitent avec des champs de taille plus réduite. Ces derniers comportent encore des haies bocagères qui ondulent et soulignent les douces courbes des reliefs collinaires.
Les vastes parcelles sont quant à elles dépourvues de toute trame arborée, exceptée quelques arbres isolés résiduels, ouvrant les perceptions vers le lointain. L’agrandissement des parcelles situées sur les versants à forte pente du Tarn et du Tescou augmente leur sensibilité à l’érosion.
Il résulte de cet usage agricole des bâtiments d’exploitation isolés qui présentent une qualité architecturale et des époques de construction variées.
Le nombre d’habitations est limité sur cette unité paysagère.
La plupart du bâti résidentiel se constitue des maisons du centre-bourg et des pavillons implantés le long des axes de communication.
Quelques habitations éparses complètent l’ensemble avec les pavillons récents ou en cours de construction dans la vallée du Souet ou en surplomb de la vallée du Tarn.
Les activités touristiques sont peu développées sur cette unité paysagère et sont principalement liées à l’activité agricole comme la vente directe dans les exploitations agricoles ou encore la visite de fermes pédagogiques.
Plusieurs boucles de petites randonnées sont également balisées.
Les activités et commerces sont restreints sur cette portion d’unité paysagère.
Il s’agit plutôt d’un maillage de voies tertiaires assurant la desserte locale, et se connectant sur des axes plus conséquents en dehors de l’unité.
La D14, qui relie Villemur-sur-Tarn à Toulouse, traverse l’unité dans sa partie nord avant de rejoindre la D999. La D14 constitue ainsi la principale voie structurante des Coteaux en reliant le seul pôle urbain le plus proche.
Les autres départementales ne font que de plus ou moins brèves incursions dans l’unité, et sont souvent étroites.
En règle générale implantées sur les crêtes, ces routes peuvent aussi se trouver en fond de vallon, longeant le cours d’eau.
Le relief assez doux des collines n’implique pas un tracé sinueux, sauf ponctuellement pour descendre le coteau en direction de la vallée du Tarn ou pour atteindre les crêtes.
Cette disposition offre des vues resserrées sur les vallons situés de part et d’autre de la voirie, mais également des perspectives lointaines sur la vallée du Tarn, permettant même de discerner les Terrasses du Frontonnais jusqu’aux Coteaux du Girou.
Ces vues ouvertes sont cadrées par les boisements et par les haies bocagères présentes de manière discontinue le long des fossés bordant chaque voirie.
En entrée de ville les alignements d’arbres soulignent l’infrastructure.
Enfin, une ligne à haute tension longe la frange sud de l’unité paysagère à partir de Villemur-sur-Tarn, mais reste peu perceptible.
L’unité n’inclut pas les centre-bourgs des centres-bourgs de Villemur-sur-Tarn, Bondigoux, Layrac-sur-Tarn, Mirepoix-sur-Tarn rattachés à la Vallée du Tarn, mais prend en compte les multiples habitations de ces communes disséminées dans les coteaux.
Le Born est le seul village de Haute-Garonne à être totalement intégré aux Coteaux et prend la forme d’un village-rue. À partir du noyau d’origine, où se regroupent la mairie, l’église et son cimetière, l’école, une salle de fête et une quinzaine de maisons, les constructions se sont étalées le long des axes principaux, en forme de Y. Ces habitations implantées sur toute la longueur des départementales D 14 et D47 se retrouvent en position de crête, comme la grande majorité du bâti.
Les fermes, qui composent une part importante des éléments bâtis de l’unité paysagère, sont implantées à mi-hauteur à flanc de coteaux ou au sommet des collines. Il en est de même des habitations, isolées ou bien groupées par ensemble de deux ou trois.
Enfin, en limite ouest de l’unité, des constructions récentes se sont établies sur les coteaux de Villemur-sur-Tarn, en surplomb de la ville et dominant la vallée en contrebas. Ces pavillons se sont développés au cours des 20 dernières années, dans la continuité d’habitations isolées plus anciennes. Si ce développement urbain reste mesuré à l’heure actuelle, il constitue un point de vigilance en termes d’évolution des paysages.
La présence de brique, en maçonnerie ou simplement en encadrement des ouvertures, témoigne de la composition du sol, riche en argile.
La partie Haut-garonnaise des Coteaux de Montclar étant somme toute assez restreinte, il existe finalement assez peu de constructions sur cette unité paysagère. Les maisons carrées que l’on retrouve sur une bonne part du département y sont par conséquent peu représentées. Il ne s’y trouve en effet que quelques spécimens, et plus généralement, il est difficile de déterminer un caractère architectural typique de cette portion de territoire.
Le bâti agricole est le plus représenté, avec encore de nombreux corps de fermes traditionnels composés d’habitations et de leur hangar et dépendances. La brique en constitue le principal matériau, apparente sur les murs ou bien simplement en encadrement des ouvertures. Généralement peu élevés, ces bâtiments se présentent sous la forme de parallélépipèdes allongés.
Si certains de ces édifices tombent désormais en ruines, la plupart restent néanmoins dans un état satisfaisant. Cela s’explique par la forte dynamique agricole de ce territoire, où les bâtiments d’exploitation modernes et fonctionnels n’ont pas totalement remplacés les formes traditionnelles de bâti agricole.
La partie Haut-Garonnaise des Coteaux de Montclar ne contenant qu’un seul noyau urbain, une unique église est à mentionner sur l’unité paysagère, à savoir celle de Sainte-Foy, au Born.
Elle est de type clocher-mur à pignon, c’est-à-dire qu’elle présente un mur qui intègre sur le même plan le clocher dont la crête se termine en triangle (d’où le terme de pignon), percé ici de 5 baies pouvant accueillir des cloches.
Sa particularité réside dans sa façade fortifiée intégrant de faux mâchicoulis, de même qu’une tourelle renfermant un escalier menant au pigeonnier accolé au clocher.
Communément répandus dans les régions de Toulouse et de Montauban, les pigeonniers, et en particulier ceux de type « pied de mulet », constituent des éléments de patrimoine dont les silhouettes caractéristiques, isolées ou bien intégrées à des corps d’habitation s’affirment comme des points de repère dans le paysage.
Construits comme bon nombre d’autres constructions à l’aide de matériaux locaux (toiture en tuiles canal, façades en brique foraine parfois enduites), ces pigeonniers de profil parallélépipédique se composent en général d’un double-toit et d‘une contremarche pour l’envol des pigeons.
Les perceptions sur les paysages ont été recueillies auprès des habitants du département à l’occasion d’une enquête en ligne spécifique.
Aucune donnée remontée
lors de notre enquête
Dans le cas des coteaux de Montclar, cela illustre avant tout la stabilité de ce territoire, qui a finalement connu assez peu d’évolutions majeures.
L’habitat, historiquement très dispersé, y était certes moins développé qu’aujourd’hui mais les évolutions urbaines et démographiques sont restées très modérées.
La carte d’état-major donne bien l’image du territoire essentiellement agricole, composé de vallons cultivés et entrecoupés de boisements, que l’on connait actuellement.
Il y a dans la préservation des sites et des paysages des mesures de protection et de gestion. Les protections (site classé, monument historique…) reconnaissent la valeur patrimoniale d’un site, d’un bâtiment et prennent les dispositions pour leur conservation. D’autres espaces sont soumis à réglementation, notamment au sein du réseau Natura 2000. Les projets d’aménagements concernés par ces périmètres font l’objet de dispositions réglementaires spécifiques. Plus largement, en regard des évolutions identifiées, l’atlas formalise les objectifs de préservation et de valorisation de tous les paysages.
Aucun périmètre de protection n’est répertorié sur le territoire des Coteaux de Montclar.
Le graphique exprime les dynamiques paysagères et urbaines de l’unité paysagère, entre 1950 et aujourd’hui.
Il rend compte d’une manière synthétique des évolutions ayant un impact sur les paysages de l’unité paysagère.
Le gradient attribué à chaque item est le fruit d’une analyse quantitative, issue d’observations de terrain, d’analyse de données et d’étude de cartographies.
Territoire avant tout rural, porté par l’activité agricole dynamique qui façonne ses paysages, les Coteaux de Montclar ont évolué du fait de la mutation du modèle agricole. C’est en effet la source des évolutions les plus visibles, mises en évidence par la cohabitation sur la même unité paysagère de deux modèles d’exploitation, traditionnel et contemporain.
Certains secteurs ont ainsi peu évolué, la trame bocagère se maintenant au fil des années, se densifiant même parfois, tissant une mosaïque de parcelles adaptées au relief collinaire. Les bâtiments d’exploitation anciens, construits en brique et à l’architecture traditionnelle sont plutôt bien entretenus et contribuent à cette image d’un territoire authentique.
Ils se juxtaposent aux zones remembrées, où l’arrachage des haies pour faciliter la mécanisation et augmenter le rendement des terres, a dessiné de vastes étendues cultivées. Les bâtiments d’exploitation contemporains, le plus souvent faits de bardage métallique, apparaissent alors plus facilement dans les perceptions visuelles.
L’arrachage des haies est désormais une pratique révolue et on assiste à la dynamique inverse, avec des opérations de replantation, mais globalement le maillage bocager a régressé depuis 1950. De plus, l’enfrichement de certaines parcelles, principalement en fond de vallée continue de gommer le maillage bocager existant. Le vieillissement de la population active agricole (seuls 10 à 20% des exploitants ont moins de 40 ans) risque d’alimenter ce phénomène.
Enfin, à proximité de Villemur-sur-Tarn, identifié par le SCot comme un pôle économique structurant, les Coteaux de Montclar commencent à faire l’objet d’extensions urbaines, pour l’heure réduites en nombre et en surface, mais qu’il convient de maîtriser.
Ainsi, les évolutions des paysages des Coteaux de Monclar se traduisent principalement par :
Si les Coteaux de Montclar ont vu leur population s’accroitre depuis 1950, ils restent cependant préservés des dynamiques d’urbanisation massive.
Compte-tenu de la superficie réduite de l’unité paysagère, cette augmentation démographique n’induit en effet qu’un faible nombre de nouvelles constructions.
Toutefois, il convient de s’assurer de la maîtrise des extensions urbaines et du respect de la logique urbaine historique, car des ensembles construits récents semblent se développer dans certains secteurs.
Extensions urbaines
Évolution des formes urbaines et caractères architecturaux
Dans ce territoire à dominante agricole, les dynamiques associées aux milieux naturels sont intimement liées aux pratiques agricoles et à leur évolution.
Évolution des milieux naturels
La mutation du modèle agricole au sortir de la seconde guerre mondiale a engendré un certain nombre d’évolutions, les plus visibles du fait de la vocation essentiellement agricole de l’unité paysagère.
Toutefois, deux formes d’agriculture cohabitent encore sur ce territoire : l’une traditionnelle avec la conservation de petites parcelles et du bocage, des bâtiments anciens en bon état ; l’autre plus contemporaine avec des parcelles plus grandes, des constructions récentes à l’aspect technique…
Regroupement parcellaire
Évolution des pratiques
Enfrichement des terres
Évolution du maillage bocager
L’activité première des Coteaux de Montclar étant l’agriculture, les dynamiques économiques autres que celles précitées sont peu significatives.
Celles qui pourraient à l’avenir avoir une incidence sur les paysages seraient liées aux énergies renouvelables, puisque ce territoire est identifié comme étant une zone théoriquement favorable à l’éolien notamment.
Un projet de développement éolien serait en effet en cours d’étude.
Des ateliers territoriaux participatifs ont été l’occasion d’écouter les habitants et de recueillir leurs souhaits d’évolution de leurs paysages du quotidien sous 20 ans. Débattues au cours des ateliers, ces attentes constituent des cibles d’action.
Le Born
Partiellement : Bessières – Bondigoux – Buzet-sur-Tarn – Layrac-sur-Tarn – Mirepoix-sur-Tarn – Villemur-sur-Tarn