Unité paysagère

Les Collines du Volvestre

L’unité paysagère des collines du Volvestre se déploie entre la vallée de la Garonne, à l’Ouest, et la vallée de l’Ariège à l’Est. Elle s’adosse au Sud aux reliefs des Petites Pyrénées, prolongement de la chaîne du Plantaurel.

Mitoyenne du département de l’Ariège, ses paysages s’y prolongent bien au-delà de la limite départementale.

Si les vallées de la Garonne et de l’Ariège dessinent en partie ses limites, elle s’installe entre deux grands ensembles collinaires : le Gers à l’Ouest et le Lauragais à l’Est.

Le Volvestre se décrit comme un territoire de collines agricoles.

identité paysagère

Les éléments de paysages

qui construisent l'identité paysagère de l'unité

Le Volvestre tient son nom de la rivière du Volp quand son territoire se réduisait à cette vallée éponyme.

Il s’est étendu ensuite aux basses vallées de l’Arize et de la Lèze. Son nom est aussi associé aux Volques-Tectosages, peuple celte d’Europe Centrale qui a occupé ces terres au IIIème siècle avant JC.

Les limites de l’unité paysagère suivent la ligne haute des talus de la basse terrasse de la Garonne et de l’Ariège.

L’unité paysagère marque l’élargissement de la Garonne, passée la cluse de Boussens.

Elle est traversée par plusieurs cours d’eau, certains affluents de la Garonne (l’Arize et le Volp), d’autres de l’Ariège (la Lèze). Ils s’écoulent vers le nord-ouest et le nord.

C’est un ensemble collinaire qui se distingue de celui du Gers et du Lauragais voisins.

Les pentes sont plus marquées et l’ondoiement de ses collines est resserré.

Les formes de relief ont l’arrondi des collines avec un profil se rapprochant de celui des serres.

C’est un paysage ouvert d’agriculture

Peu de boisements couvrent les terres ; ils sont repoussés aux endroits les plus pentus. Les arbres organisés en cordon accompagnent les rivières et cours d’eau. Isolés ils s’alignent le long des routes dessinant de grands axes structurants.

Sur les terres proches des Petites Pyrénées, des rideaux bocagers se maintiennent.

Ce système collinaire est rainuré de cours d’eau, qui ont creusé autant de vallées dans les sols tendres des molasses.

Il est, sur ce territoire, une présence notable : celle du Pin parasol. Sa silhouette singulière se détache : isolé ou en alignement il est principalement associé au bâti. En Occitanie, le Pin parasol revêt une symbolique particulière. Emblème de liberté et d’accueil, les protestants auraient plantés cet arbre à proximité de leur maison après les années de persécution subies ; pour d’autres ils auraient été plantés par les hobereaux.

Le territoire du Volvestre est bien un territoire de rencontre entre deux systèmes paysagers, qui s’exprime aussi dans ses caractères architecturaux. La ferme commingeoise côtoie la borde lauragaise.

ÉLÉMENTS DE CARACTÉRISATION

  • Un paysage ouvert de collines resserrées et pentues cultivées, ciselées de multiples vallées secondaires.
  • Deux larges vallées, l’Arize et la Lèze, organisant le fonctionnement de l’unité paysagère. Elles supportent les principaux axes de déplacement et les principales communes de l’unité paysagère : Rieux-Volvestre, Montesquieu-Volvestre et Saint-Sulpice-sur-Lèze
  • Les ripisylves, marqueurs de paysage.
  • Un habitat dispersé sur l’ensemble de l’unité paysagère composé de fermes isolées et d’habitat résidentiel.

Matières & couleurs

  • Les blonds et verts des cultures, changeant au gré de la maturité des cultures
  • Les jaunes des champs de tournesol
  • Les bruns et ocres des sols en hiver
  • Les rouges des façades en brique
  • Les ocres des tuiles canal
  • Les verts des feuillages des platanes alignés le long des routes et les nuances de gris de leur tronc en hiver
Bloc Diag – COLVOL
Haie, champs, bois…trame bocagère aussi
Les silhouettes singulières des Pins parasols, associées à un château ou une demeure
Le paysage d’openfields et de collines arrondies
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Motifs paysagers – CV
Les alignements, principalement de platanes, bordent les routes et structurent le paysage
En sommet d’une colline, en fond de vallon, l’habitat isolé se devine dans le paysage
Les sols maigres des sommets et les terres en fond de vallon propices à l’élevage
Le paysage d’openfields des cultures céréalières et d’oléagineux aux couleurs changeantes
Le village regroupé autour de son église, en sommet de colline
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CE QUI FAIT PAYSAGE - LE SOCLE SUPPORT

Sols, relief, eau & végétation​

Identification des caractères physiques de l'unité

Les collines du Volvestre sont une formation géologique homogène composée de molasses.

Zone de transition, les Collines du Volvestre se situent entre deux ensembles géologiques très différents que la vallée du Volp sépare :

  • Au Sud, les crêtes calcaires et les vallons marneux des Petites Pyrénées.
  • Au Nord, les molasses post-orogéniques du Bassin Aquitain.

Les poudingues et les grès constituant le sous-sol de Montbrun-Bocage, au sud-est, témoignent de la proximité des Petites Pyrénées.

La vallée du Volp se couvre des alluvions quaternaires issues de l’érosion de ses versants, dépôts molassiques en rive droite et pyrénéens en rive gauche.

Les alluvions des vallées identifient ainsi les sols de leurs bassins versants. Très souvent sableuses, elles deviennent caillouteuses dans la vallée de l’Arize.

En remontant vers le nord, les alluvions font place aux molasses dans lesquelles s’intercalent des bancs de calcaires surmontés de marnes.

Les molasses sont des roches très sensibles à l’érosion. Ce travail fait s’accumuler au pied des collines les produits d’érosion pour composer des sols profonds, tandis que les sommets se couvrent de sols maigres reposant sur des marnes.

Les marnes et molasses se décomposent très rapidement par dissolution du calcaire qui lie ensemble le sable et l’argile. Ce mécanisme en fait une roche instable, ébouleuse et provoque le glissement des formations superficielles.

Quand le glissement a lieu en milieu humide, la molasse se transforme en argile décalcifié, libérant son oxyde de fer et prenant ainsi sa couleur rouge. Les sols sont ainsi utilisés comme matériaux de construction : briques et tuiles proviennent de ces argiles rouges.

C’est tout naturellement que les sols les plus favorables à l’agriculture se trouvent en fond de vallée, là où les alluvions se sont déposées. Au sud de l’unité paysagère, les sols s’appauvrissent et conviennent mieux aux prairies et pâturages.

Les collines du Volvestre sont un synclinal régulier, dont le pendage général s’oriente vers l’ouest.

Conséquence d’une succession de phénomènes d’érosion et de sédimentation, le relief est morcelé s’organisant en un flot collinaire, alternance de creux et de bosses.

Le moindre cours d’eau creuse une vallée qui s’élargit à la faveur des molasses. Ces roches, très sensibles à l’érosion sous climat frais et humide, sont à l’origine du profil dissymétrique des vallées. Le calcaire se dissout, libérant ainsi le sable et l’argile. Le sable s’accumule par l’effet du vent et des pluies et construit un versant long toujours exposé au nord ou nord-est.

Les sommets des coteaux sont étroits et les collines ont ainsi des pentes marquées.

Les sommets, couverts d’alluvions du quaternaire, indiquent que le relief est de formation récente.

Les altitudes de cette unité paysagère s’étagent entre 170 m d’altitude, au nord vers la vallée de la Garonne, et environ 450 m au sud dépassant qu’exceptionnellement les 500 m. Le point culminant à 523 m est sur la commune de Montesquieu-Volvestre.

C’est en toute logique que les altitudes les plus élevées se trouvent au sud quand l’unité paysagère des Collines du Volvestre rencontre celle des Petites Pyrénées.

C’est ici, quand la nature de sols se complexifie entre calcaires et marnes, que le relief se marque. Les vallées s’encaissent, les pentes s’accentuent et les crêtes se font plus fines.

Les eaux de surface font s’accumuler au pied des collines les produits d’érosion pour composer ces sols profonds propices à l’agriculture.

Quant aux sommets, ils se parent de sols maigres reposant sur des marnes.

Le potentiel agronomique des sols est meilleur au nord de l’unité paysagère, où le processus de sédimentation est plus marqué en fond de vallées devenues plus larges à force d’érosion.

L’unité paysagère des Collines du Volvestre est cadrée par deux des vallées majeures du département : à l’ouest la Garonne et à l’est l’Ariège.

Outre ces deux grandes rivières, l’unité paysagère est irriguée par trois autres cours d’eau principaux : le Volp, l’Arize et la Lèze. Ces trois rivières coulent, en amont de leur parcours, dans des vallées encaissées parallèles au pays plissé des Petites Pyrénées puis elles s’ouvrent lorsqu’elles traversent les terres molassiques ; la Lèze et l’Arize se redressent alors vers le nord.

Les trois principaux cours d’eau prennent leur source dans les contreforts pyrénéens et sont alimentés par la fonte des neiges.
Premiers piedmonts des Pyrénées, les Collines du Volvestre sont arrosées de pluies fréquentes et régulières. Ces précipitations prennent aussi un caractère orageux et c’est pourquoi les cours d’eau peuvent monter très rapidement en charge.
Si ces pluies sont plutôt bénéfiques à l’agriculture, elles peuvent se révéler destructrices.
Plusieurs ouvrages (seuils hydrauliques et retenues d’eau) ont été construits, pour réguler le débit de ces rivières capricieuses et protéger les vallées.

Les sols molassiques sont relativement imperméables. Les eaux de surface créent de nombreux ruisseaux et deviennent les rivières d’un chevelu hydrographique dense, caractéristique des terres du Volvestre.
Cette multitude de rus et de ruisseaux irriguent les coteaux et construisent un réseau de vallées en peigne.
Souvent cachés, ils se devinent par leur végétation ripicole. La ripisylve est herbacée et broussailleuse en amont puis elle s’épaissit vers l’aval pour devenir arborescente avec son cortège de chênes, de peupliers et d’aulnes.

Le Volp, l’Arize et la Lèze marquent le paysage de leur profil méandreux souligné d’une ripisylve très souvent continue, qui subsiste lorsque la rivière traverse une commune comme à Montesquieu-Volvestre. L’Arize est aussi à l’origine de paysages spectaculaires quand elle se fait souterraine au Mas d’Azil en Ariège traversant les calcaires du Plantaurel. La particularité de cette grotte est d’être aussi traversée par une route.

En dehors des champs cultivés, les collines se parent de boisements plus ou moins épais.

Ces milieux boisés sont épars et souvent de taille réduite, les plus importants sur les secteurs aux pentes accentuées :

  • Les rebords de terrasses de la vallée de l’Ariège (Bois d’Esperce et Mauressac),
  • Au sud de l’unité paysagère, s’appuyant sur les contreforts des Petites Pyrénées et des montagnes du Plantaurel,
  • Sur les falaises de la Garonne, entre Carbonne et Muret, partageant ces éléments de nature avec la vallée de la Garonne.

Il faut aussi noter la forêt d’Eaunes, à l’extrémité nord de l’unité paysagère, remarquable par son étendue.

Ces boisements sont essentiellement constitués de feuillus, majoritairement de chênes pédonculés. Ils sont remarquables dans cet environnement d’openfields et de coteaux. Plusieurs espèces d’oiseaux y vivent. Certaines sont des espèces patrimoniales forestières : Pic noir, Pic mar, Circaète-Jean-le-Blanc, Aigle botté, Autour des Palombes, Gros-bec casse-noyaux…

Particularités notoires

  • La présence de hêtraie, rare en plaine, dans le bois de Mauressac,
  • La nidification de l’Aigle botté dans la forêt d’Eaunes ou du Hibou Grand-Duc dans les falaises de la Garonne.

Les Collines du Volvestre offrent de nombreux milieux ouverts avec des pelouses sèches renfermant un important cortège d’orchidées patrimoniales (Ophrys sillonné, Ophrys de Gascogne, Orchis singe…) et d’insectes remarquables (l’Azuré du serpolet).

Vers Rieux-Volvestre et Montesquieu-Volvestre, les cultures, bosquets, pelouses pâturées et prairies s’imbriquent sur les versants et abritent des populations d’anémones (Anémone coronaire) et de tulipes (Tulipe des bois, Tulipe de l’Ecluse) sauvages patrimoniales. Les populations de Tulipe de l’Ecluse représentent la majorité des individus connus dans le sud de la France.

Les vallées du Volp, de l’Arize et de la Lèze, majoritairement occupées par des cultures annuelles, n’offrent pas d’enjeu notable en termes de biodiversité si ce n’est les cours d’eau eux-mêmes et les milieux humides associés : forêts riveraines humides (ripisylves), prairies humides et mésophiles.

Parmi les espèces à enjeu, on citera la Loutre, présente sur le Volp et l’Arize. Côté poissons, l’Anguille d’Europe, grande migratrice ayant fortement régressé aujourd’hui, est présente dans plusieurs cours d’eau et la Lamproie de Planer dans les eaux de l’Arize.

CE QUI FAIT PAYSAGE - LES ACTIONS DE L'HOMME

Activités économiques, infrastructures, bâti & architecture ​

Qualification des marqueurs d'anthropisation du territoire

La vocation de l’habitat est encore largement consacrée à l’activité agricole

Le modèle de la ferme reste répandu, même si leur transformation en habitat résidentiel est un processus engagé.

Associés au corps d’habitation ou isolé, le silo et le hangar sont des figures architecturales qui marquent le paysage des Collines du Volvestre.

Ils interpellent le regard par leur taille parfois monumentale. Plus discret quand il est associé au bâtiment, le silo ou le hangar peut devenir imposant quand il est isolé.

Son mode de construction rudimentaire, souvent simple structure métallique, répond avant tout à des critères de fonctionnalité.

Cependant ces silhouettes caractéristiques sont autant de marqueurs de paysage comme le sont les châteaux d’eau. Points de repère et évocateurs de l’utilisation des sols, ils racontent à leur manière les paysages des Collines du Volvestre.

En périphérie des trois principales agglomérations, Saint-Sulpice-sur-Lèze, Rieux-Volvestre et Montesquieu-Volvestre, des petites zones commerciales et d’activités se sont installées.

Leurs bâtiments de taille modeste sont à l’échelle de leur activité. Les formes sont simples et les matériaux peu recherchés ; les structures métalliques sont les plus courantes.

L’économie première du Volvestre est l’agriculture.

Les sols sont majoritairement exploités par les grandes cultures céréalières (blé, maïs, tournesol…).

L’élevage est présent (bovin, ovin et caprin) plus fréquemment présent en fond de vallée ou sur les sols maigres des prairies sèches.

Il n’existe pas de site industriel majeur.

Quant au tourisme, il est avant tout culturel et sportif nécessitant peu ou pas d’équipements spécifiques.

La richesse patrimoniale offre quantité de circuits de découverte culturels. Un réseau de chemins et de pistes permet nombre de randonnées pédestres et cyclistes.

La Via Garona y déroule une partie de ses 170 km entre Toulouse et Saint-Bertrand-de-Comminges.

Les rivières et plans d’eau sont aussi source de loisirs sportifs ou récréatifs : lieux de baignade, pratique de sports de rivière. Leurs aménagements associés restent légers.

Les vallées principales, larges et plates, ont été très tôt des voies de communication. C’est pourquoi les principales agglomérations occupent les vallées de la Lèze et de l’Arize.

Le territoire reste encore préservé des grandes zones d’activités et commerciales, malgré la proximité de l’aire toulousaine.

Par son habitat dispersé, le territoire se maille de nombreuses routes au gabarit varié, allant de la route départementale avec accotements aménagés à des routes communales étroites.

La route est souvent bordée de fossés et se positionne ainsi en surélévation de ses paysages immédiats.

Les routes du Volvestre sinuent au travers des collines, tantôt en crête tantôt en fond de talweg.

Les routes secondaires assurant la desserte locale serpentent au cœur du relief quand les axes principaux qui utilisent les trois vallées majeures sont plus rectilignes.

C’est en toute logique que les routes principales se sont installées dans les vallées, larges et plates, de l’Arize, de la Lèze et du Volp. Elles assurent la communication avec le département voisin de l’Ariège et sa ville préfecture, Foix.

Les routes, qu’elles soient principales ou secondaires, se bordent de platanes. Alignement unilatéral, il est parfois double.

D’autres alignements marquent les perspectives, ceux des allées d’accès à des domaines dont la parfaite régularité s’impose au regard.

L’unité paysagère est relativement préservée de toute grande infrastructure énergétique. Quelques lignes moyenne tension strient le ciel des Collines du Volvestre.

Les travaux de renforcement du réseau depuis le poste de Carbonne pour desservir Montesquieu-Volvestre et Lahitère via Rieux-Volvestre pourraient avoir un impact dans le paysage.

La ressource eau est exploitée. Une centrale hydroélectrique est implantée sur le cours de l’Arize à Montesquieu-Volvestre.

Dans l’ensemble, les énergies renouvelables sont assez peu développées ; seule une centrale photovoltaïque existe sur la commune de Bax.

Les collines du Volvestre se caractérisent par une forte représentation de l’habitat dispersé sans préférence d’implantation.

Les fonds de vallée, les sommets ou les pentes des coteaux sont occupés.

Sur ces terres avant tout agricoles, cette forme d’habitat se justifie par la nécessaire proximité du bâti avec les lieux de production. C’est ainsi que les fermes et hangars parsèment les paysages.

Cependant les Collines du Volvestre n’échappent pas à une baisse de l’activité agricole et l’habitat résidentiel se substitue progressivement à l’habitat agricole

Les constructions se regroupent aussi pour former villes et villages. Trois communes rassemblent la majeure partie de la population : Rieux-Volvestre, Montesquieu-Volvestre et Saint-Sulpice-sur-Lèze.

Village groupé ou village rue, toutes les formes sont représentées. L’histoire donnera un statut particulier à certains d’entre eux.

A leur édification, ces regroupements d’habitations répondaient aux principes du castrum, du village fortifié ou de la bastide.

Montbrun-Bocage, Rieux-Volvestre et Montesquieu-Volvestre se sont organisés en castrum ; Le Plan était un village fortifié et Saint Sulpice-sur-Lèze, une bastide. S’il est vrai que les noyaux historiques sont protégés et préservés, l’évolution de leurs périphéries est engagée.

L’augmentation des populations et les nouveaux modes d’habiter entourent ces noyaux historiques de nouvelles formes urbaines éloignées des formes traditionnelles : maison individuelle ou en bande, petit collectif et lotissement.

Les villes et villages du Volvestre importants dès le Moyen-Âge révèlent une diversité de styles et de modes de construction.

Les maisons à pans de bois côtoient les murs en galet hourdé ou les constructions en brique. Les marnes et molasses sont effectivement des terres à brique. Plusieurs rues exposent leurs maisons à colombages.

Cet assemblage de styles répond aussi à une logique géographique. Au nord et à l’est, les constructions sont sous l’influence du Lauragais tandis qu’au sud, les caractères de la ferme commingeoise rappellent la proximité des premières terres pyrénéennes.

Il n’y a donc pas à proprement parler de caractères architecturaux spécifiques.

Le Volvestre est bien cette terre de confluence, rencontre du Pays Toulousain, du Lauragais et du Comminges.

Que ce soit dans les matériaux ou les formes d’architecture, le Volvestre emprunte aussi bien la pierre que la brique et le galet, les formes de la ferme commingeoise et celles de la borde lauragaise.

La borde lauragaise se caractérise par un seul volume tout en longueur, protégé par un toit à deux pans. La façade principale est orientée sud / sud-est. Exposé aux pluies, le pignon ouest / nord-ouest est aveugle. Le bâtiment associe en un seul volume l’habitation et la grange qui sert à entreposer le matériel et le foin. La construction s’accompagne, dans sa version traditionnelle, d’un jardin potager.

La ferme commingeoise s’organise selon un plan en équerre, avec un volume pour l’habitation et un autre pour le bâtiment d’exploitation. Les matériaux reflètent la diversité géologique. C’est aussi bien la pierre, le galet, la terre et le bois. Certains murs sont protégés par un enduit à la chaux, dont la couleur est déterminée par la provenance du sable de rivière.

Ces caractères architecturaux sont détaillés dans les unités paysagères consacrées au Comminges.

Même s’il en reste peu de traces, on sait le Volvestre occupé dès l’Antiquité.

Si l’archéosite à Rieux-Volvestre reconstitue fidèlement un village gaulois, les monuments encore visibles ne remontent pas au-delà du Moyen-Âge.

De certaines de ses pratiques anciennes, le Volvestre garde peu de traces. Beaucoup de constructions, châteaux, moulins, ont disparu.
Mais il subsiste néanmoins de nombreux édifices, dont beaucoup sont classés.

Les édifices religieux

L’histoire est empreinte de religion. Toulouse et sa région furent associées à un certain fanatisme religieux. Sur ces terres, huguenots et catholiques se sont affrontés.

Chaque village dispose de son église, souvent au centre. Perchée au sommet d’une colline, entourée de champs, elle devient d’autant plus remarquable comme l’église Saint-Julien sur la commune de Gaillac-Toulza.

La plupart des églises datent du Moyen-Âge dans un style gothique méridional utilisant la brique légère. Les clochers sont de forme octogonale ou carrée. Il peut être aussi clocher mur comme l’église Saint-Jean de Montbrun-Bocage.

Des églises modestes à leur construction sont agrandies au XVIe siècle et plus tard, comme l’église du Plan. Quand Villefranche et Le Plan fusionnent, l’église de Saint-Martin aux Mandillets devient trop éloignée. La construction d’une seconde église au cœur du Plan devient nécessaire. Le premier édifice du XIVe est agrandi au XVIe pour avoir son allure d’aujourd’hui.

Tous ces monuments racontent l’Histoire dans laquelle le Volvestre a occupé une place importante.

Jusqu’au Consulat (1801) et son rattachement au diocèse de Toulouse, Rieux-Volvestre était un évêché. Son rôle religieux s’est affirmé avec la création de deux couvents, disparus au XIXe siècle dont seule l’église du couvent dominicain subsiste. Rieux-Volvestre est devenu évêché suite au démembrement du diocèse de Toulouse au XIVe siècle. La cathédrale de la Nativité-de-Marie en témoigne. Classée monument historique, elle est de style gothique méridional et son clocher octogonal domine la ville de ses 43 m.

Montesquieu-Volvestre n’est pas en reste avec son église fortifiée à chevet plat du XIIIe siècle tout comme Saint-Sulpice-sur-Lèze et sa grande église de style gothique méridional tardif dont le clocher repose sur une puissante base carrée, nommé comme un des plus élégant du Pays Toulousain.

Il faut aussi ajouter à ces témoignages religieux les nombreux calvaires qui jalonnent les routes et carrefours.

Châteaux

Le climat tempéré du Volvestre a séduit de nombreux riches toulousains qui, pour fuir les chaleurs étouffantes de la ville, ont fait construire des châteaux particulièrement au XVIe siècle. Ici, les étés y sont moins chauds et les hivers moins rigoureux.

Si beaucoup ont disparu, certains subsistent et racontent ainsi ce passé bourgeois.

Il n’est pas rare, au détour d’une rue, caché par la végétation de leur parc, d’en deviner la présence ou de les apercevoir au loin au sommet d’une colline.

Leur style dépend de leur implantation géographique.

Sur les terres marneuses, les châteaux sont construits sur motte. Édifices de bois et de briques, beaucoup ont disparu. Seules les mottes subsistent. C’est le cas de Gensac-sur-Garonne, Montesquieu-Volvestre, Montberaud ou Rieux-Volvestre.

Au sud, ils sont en pierre mais beaucoup sont en ruines.

D’autres, comme le château de Palays à Montesquieu-Volvestre, ont été reconstruits après le Moyen-Âge.

Les moulins

Principalement installés sur le cours du Volp, ils étaient moulins à farine ou moulins à foulons pour la production de feutre et de daim. Les moulins à farine possédaient parfois un four à pain. Il existait aussi des moulins à huile et à plâtre.

Des 35 moulins du Volvestre fonctionnant en 1830, il n’en reste plus que 11 dont un seul en Haute-Garonne à Saint-Christaud qui conserve sa machinerie. Quand les bâtiments n’ont pas disparu, beaucoup ont été reconvertis en habitation.

Un seul moulin à eau reste en activité, sur l’Arize à Montesquieu-Volvestre : le moulin de Barrau.

Les ponts

Il fallait à l’homme, pour se déplacer et commercer, franchir les rivières. Il a ainsi construit des ponts pour les traverser.

Ils étaient très souvent construits en briques et la largeur des cours d‘eau nécessitait la construction de plusieurs arches.

Certains de ces ponts sont remarquables, comme celui de Rieux-Volvestre, classé Monument Historique.

Les halles

Il faut, pour être complet dans ce descriptif, évoquer les halles et lavoirs qui agrémentent encore certains centres-villes et racontent des pratiques sociétales disparues.

Sous les halles se pratiquaient échanges et commerces quand le lavoir était un lieu central dans le quotidien d’un village.

LES PAYSAGES VÉCUS

Caractérisation des représentations sociales

& des systèmes de valeur associés par les populations à un paysage

Les perceptions sur les paysages ont été recueillies auprès des habitants du département à l’occasion d’une enquête en ligne spécifique.

La synthèse présentée ci-après évoque des lieux et paysages hors de l’unité paysagère, mais cités par ses habitants. Le paysage vécu englobe bien souvent les paysages limitrophes. Les perceptions recueillies auprès des habitants des territoires du département ne peuvent donc être traduites avec la même sectorisation que celle des unités paysagères.

Entre la plaine de la Garonne et le piémont des Pyrénées, le regard des Volvestrois est composé :

  • De lieux emblématiques qui vont de Saint-Bertrand-de-Comminges à Rieux-Volvestre, de Toulouse aux Pyrénées.
  • De lieux intimes…
« La balade des abris de Carbonne » (Habitant, Aspet)
« La bastide de Saint-Sulpice-sur-Lèze » (Habitante, Lagrâce-Dieu)

S’identifiant plus à un paysage rural que de moyenne montagne, peu d’expressions recueillies sur ce territoire mais des photos à partager…

Pour parler du Volvestre avec le cœur, il n’est pas forcément nécessaire d’y résider. Ainsi ce témoignage d’un habitant de Cassagnabère-Tournas :

« Le Volvestre, une véritable identité de paysages de collines sur lesquelles se perche une grosse ferme. Un décor doux et vallonné, reposant, avec toujours une vue magnifique sur les Pyrénées. »
Dynamiques paysagères

Transformations des paysages

marqueurs d'évolution & identification

L’analyse diachronique permet de révéler les évolutions d’un territoire.

La carte d’état-major de 1849 montre un territoire organisé autour de trois cœurs urbains, positionnés stratégiquement dans les vallées et sur des axes de circulation :

  • Rieux-Volvestre,
  • Montesquieu-Volvestre
  • Saint-Sulpice-sur-Lèze.

Ces trois communes portent encore les principes d’une organisation urbaine d’époque médiévale dont les objectifs étaient de contrôler, défendre et commercer.

  • Contrôler et commercer en s’implantant sur les axes de communication principaux
  • Défendre en agglomérant le bâti derrière des fortifications et pour beaucoup selon le modèle de la bastide.

L’activité principale a toujours été l’agriculture.

C’est à compter du XIXe siècle que l’habitat rural s’est dispersé et aujourd’hui il est une des caractéristiques des Collines du Volvestre.

Il se répartit sans préférence d’implantation.

Les atouts

  • Des collines marquées avec des panoramas privilégiés sur la chaîne des Pyrénées.
  • Des vallées amples et leur cours d’eau ourlées de leur ripisylves.
  • Des grands alignements de platanes structurants.
  • Un patrimoine médiéval architectural riche et reconnu.
  • Un patrimoine ordinaire témoin de savoir-faire ancestraux et de traditions.
  • Une agriculture omniprésente et sa mosaïque de couleurs variant au fil des saisons.
  • Un territoire épargné des grandes infrastructures routières et des zones d’activités.
  • La proximité de pôles urbains structurant comme Carbonne.
  • La proximité de l’aire toulousaine grâce à un réseau routier de bonne qualité

Les fragilités

  • Risque inondations qui se localise plus particulièrement dans la vallée de l’Arize.
  • Risque mouvement de terrain principalement leur façade ouest en surplomb de la vallée de la Garonne.

Les politiques d’aménagement et de gestion

Il y a dans la préservation des sites et des paysages des mesures de protection et de gestion. Les protections (site classé, monument historique…) reconnaissent la valeur patrimoniale d’un site, d’un bâtiment et prennent les dispositions pour leur conservation. D’autres espaces sont soumis à réglementation, notamment au sein du réseau Natura 2000. Les projets d’aménagements concernés par ces périmètres font l’objet de dispositions réglementaires spécifiques. Plus largement, en regard des évolutions identifiées, l’atlas formalise les objectifs de préservation et de valorisation de tous les paysages.

Les périmètres de protection, pour les Collines du Volvestre, sont ceux des Monuments Historiques ainsi que des zones de protection spéciale du réseau Natura 2000. Ils se complètent du classement des cours d’eau et de zones humides.

Le graphique exprime les dynamiques paysagères et urbaines de l’unité paysagère, entre 1950 et aujourd’hui.

Il rend compte d’une manière synthétique des évolutions ayant un impact sur les paysages de l’unité paysagère.

Le gradient attribué à chaque item est le fruit d’une analyse quantitative, issue d’observations de terrain, d’analyse de données et d’étude de cartographies.

Les dynamiques paysagères entre 1950 et 2021

Les Collines du Volvestre sont des territoires aux évolutions modérées. Cependant les atouts que porte ce territoire sont autant de facteurs d’évolution et laissent entrevoir leurs conséquences sur les paysages. Certaines évolutions ne sont pas directement visibles mais elles auront des conséquences sur les paysages. Ce sont :

  • La baisse du nombre d’actifs agriculteurs et leur âge élevé (seulement 20 % ont moins de 40 ans)
  • La croissance démographique.
  • Le potentiel du territoire pour certaines énergies renouvelables comme l’éolien.

Les Collines du Volvestre connaissent une des plus fortes augmentation démographique du département.

Elles sont directement sous l’influence de l’aire urbaine de Toulouse mais également de Saint-Girons. Elles font partie de ces zones où le taux d’accueil des nouveaux habitants est très fort, excepté pour la commune de Saint-Sulpice-sur-Lèze qui reste à un taux faible.

Cependant les Collines du Volvestre sont avant tout rurales et le faible taux d’emploi révèle que les habitants vivent sur le territoire de l’unité paysagère mais travaillent essentiellement à l’extérieur, pour ceux qui ne sont pas dans le secteur agricole.

La consommation des espaces, principalement agricoles, se concentre autour des trois pôles urbains : Montesquieu-Volvestre, Rieux-Volvestre et Saint-Sulpice-sur-Lèze.

Les évolutions des paysages des Collines du Volvestre se marquent :

  • D’une diffusion de l’habitat depuis les centres bourgs le long des axes de circulation.
  • D’une mutation de l’habitat.
  • D’une simplification de l’agriculture suite aux opérations de remembrement pour une agriculture intensive basée sur le blé et le tournesol.

Dynamiques urbaines

Les Collines du Volvestre connaissent une forte augmentation démographique et plus particulièrement pour la structure d’âge des 20-59 ans.

Cette évolution, certes favorable au dynamisme du territoire, laisse deviner le développement urbain et les besoins en équipement de services et commerces, qui sont autant de pressions sur les espaces agricoles.

La tendance à la réhabilitation de fermes en résidence principale explique de faible taux de vacance.

Les extensions urbaines

  • Diffusion de la tâche urbaine, souvent rayonnante à partir des centres urbains et à la faveur des axes routiers.
  • Colonisation des crêtes et versants avec recherche de panoramas vers les Pyrénées : mitage des versants et trame urbaine contrariée.

Évolution des formes urbaines et caractères architecturaux

  • Mutation de la vocation de l’habitat : transformation d’un habitat rural en résidence principale. Réhabilitation d’anciennes fermes respectant les caractères architecturaux traditionnels.
  • Banalisation des formes architecturales : répétition de constructions neuves sur un modèle identique et étranger aux caractères architecturaux traditionnels : enduits clairs, disparition de l’usage de la brique et/ou du galet, formes carrées avec toit à quatre pans.

Dynamiques des milieux NATURELS

  • Perte très modérée d’habitats naturels avec la diffusion de l’habitat et des activités.
  • Perte de biodiversité liée à l’abandon des cultures extensives suite au remembrement, favorables à la biodiversité.
  • Perte de biodiversité par la suppression des haies, tendance aujourd’hui inversée avec un retour des haies (renaturation).
  • Transformations lentes des conditions favorables aux populations animales et végétales.
  • Développement de plantes invasives le long des routes et cours d’eau.

Dynamiques agricoles

Économie première des Collines du Volvestre, l’agriculture reste dynamique et majoritaire. Première gestionnaire des paysages, son dynamisme maintient des paysages entretenus. Il y a peu ici d’enfrichement ou de fermeture des paysages.

Le remembrement des années 60 a eu pour conséquence de gommer le petit parcellaire. La taille moyenne des parcelles est, aujourd’hui, supérieure à celle du département. Il n’y avait pas véritablement de trame bocagère mais plutôt des ripisylves qui bordent le moindre ru et maillent ainsi le territoire.

Évolutions

  • La consommation des sols par la diffusion des espaces construits.
  • La simplification des cultures avec une majorité de cultures céréalières (blé dur et tendre) et oléagineuses (tournesol). Cela induit une certaine monotonie dans les paysages. L’activité cependant valorise les circuits courts avec de nombreuses AMAP et le développement de tourisme vert.
  • La baisse du nombre d’exploitations, conforme à la moyenne départementale mais moins prononcée au sud de l’unité paysagère. En effet, le sud de l’unité paysagère subit moins la pression de Carbonne et de l’aire toulousaine ; son accessibilité est aussi moins facile.
  • La taille des exploitations : la majorité de petites exploitations peut laisser entrevoir une certaine fragilité quant à la pérennisation de l’activité mais aussi des facilités à se diversifier

Dynamiques économiques

Infrastructures & équipements

  • L’augmentation démographique a un impact direct sur les déplacements pendulaires.
  • L’augmentation du trafic pourrait nécessiter la création de nouvelles infrastructures de déplacement, l’élargissement de voies existantes ou le changement de statut.
  • La vallée de l’Arize est un axe de communication structurant.
  • Apparition de petites zones commerciales et/ou d’activités en périphérie des pôles urbains comme à Montesquieu-Volvestre et Saint-Sulpice-sur-Lèze : lecture des entrées de ville brouillée.

Les énergies renouvelables

Les Collines du Volvestre sont reconnues comme zone potentielle au développement de l’éolien. Les contraintes sont estimées moyennes, c’est-à-dire que tout projet est soumis à des études spécifiques car la zone est reconnue à forte contrainte technique et/ou à fort enjeu environnemental. Le solaire est encouragé sur les bâtiments.

Des ateliers territoriaux participatifs ont été l’occasion d’écouter les habitants et de recueillir leurs souhaits d’évolution de leurs paysages du quotidien sous 20 ans. Débattues au cours des ateliers, ces attentes constituent des cibles d’action.

Agriculture

  • Faire évoluer le modèle agricole pour préserver la biodiversité.
  • Aller dans le sens d’une agriculture raisonnée, diversifiée et d’un élevage durable.
  • Retrouver la trame bocagère et poursuivre le programme de replantation des haies.

Milieux naturels

  • Maintenir les corridors écologiques.
  • Développer les chemins de randonnée.
  • Développer la nature en ville et les îlots de fraîcheur.
  • Atténuer la pollution lumineuse.

Infrastructures

  • Développer les modes doux de déplacements et les transports en commun.
  • Développer les énergies renouvelables.
  • Encourager l’enfouissement des lignes HT.
  • Réhabiliter les voies

Villages

  • Préserver l’architecture et la forme des villages.
  • Mutualiser les équipements, les services et les infrastructures entre les villages.
  • Lutter contre l’uniformisation des habitats pavillonnaires.
  • Qualifier les entrées de ville.
  • Limiter les enseignes et les panneaux publicitaires.
  • Préserver les commerces de proximité des villages.

Urbain

  • Favoriser une architecture régionale mais contemporaine.
  • Favoriser l’habitat collectif et les zones commerciales à taille humaine.
  • Encadrer les nouvelles constructions et réglementer leur aspect pour qu’il soit en harmonie avec les caractères locaux.
Bloc Diag – COLVOL
Les extensions urbaines, habitat et activités
Des nouvelles formes urbaines cohérentes avec l’existant et la topographie pour assurer l’insertion dans le site et limiter la consommation des sols. Rapport orientation et implantation si possible maximale afin de limiter les terrassements.
Des extensions urbaines agglomérées pour limiter la consommation des terres agricoles.
Respect des caractères architecturaux locaux et autoriser leurs réinterprétations.
Les espaces de nature et les cours d’eau
Ripisylves entretenues et conservées, voire replantées même pour les cours d’eau mineurs.
Des contacts avec la rivière à retrouver au travers de vues, d’itinéraires de promenade pédestres et/ou cyclistes …
Les villages et les centres historiques
Réhabilitation, restauration et entretien de l’habitat ancien pour des coeurs de villages vivants.
Maintien d’un cœur de village convivial et dynamique avec ses commerces de proximité pour éviter leur désertification.
Flux et circulations organisés pour limiter la place des véhicules en centre bourg et prioriser le piéton.
Valorisation du patrimoine classé et ordinaire, accompagnée de mesures pour l’accueil des visiteurs pour maintenir un territoire vivant.
Préservation de la forme et la silhouette du village

L’agriculture

Une diversité des cultures encouragée.
Un patrimoine agricole entretenu pour mémoire des pratiques agricoles traditionnelles.
Des nouveaux bâtiments d’exploitation soignés.
Des espaces de transition entre cultures et bâti, espaces tampon libres et non imperméabilisés.
Des motifs paysagers (haies et arbres isolés) entretenus et préservés.
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Carte d'identité

Données administratives & démographiques

Identité administrative de l'unité paysagère

41

hab/km²

16305

habitants

Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) concernés

Communauté d’agglomération Le Muretain agglo
Communauté de communes Coeur de Garonne
Communauté de communes du Bassin Auterivain
Communauté de communes du Volvestre

27 communes

Auribail
Bax
Beaumont-sur-Lèze
Canens
Castagnac
Esperce
Gaillac-Toulza

Goutevernisse
Gouzens
Lacaugne
Lagrâce-Dieu
Lahitère
Lapeyrère
Latour

Latrape
Le Plan
Mailholas
Marliac
Massabrac
Mauressac
Montaut

Montbrun-Bocage
Montesquieu-Volvestre
Montgazin
Rieux-Volvestre
Saint-Christaud
Saint-Sulpice-sur-Lèze

Partiellement : Capens – Carbonne – Caujac – Eaunes – Gensac-sur-Garonne – Grazac – Le Fauga – Marquefave – Mauzac – Miremont – Montberaud – Muret – Puydaniel et Saint-Michel.