Les édifices religieux

Deux types d’églises cohabitent sur le territoire de l’unité.

 

  • Les plus répandues, les églises à clocher-mur à pignon se caractérisent par un mur intégrant sur le même plan un clocher dont la crête se termine en triangle percé de 2 à 6 baies accueillant les cloches. Quelques motifs d’ornementations, tels que des rétrécissements, permettent de rompre la rigidité du pignon.
  • Les églises à clocher-tour, souvent de base octogonale, (plus rarement carrée), sont peu représentées sur cette unité paysagère.

Tout comme les autres édifices, les églises, chapelles et oratoires sont construits à l’aide des matériaux locaux que sont la brique et le galet.

Les pressoirs

Témoignage du passé propre à cette unité paysagère, du fait de l’activité viticole qui y est localisée, le pressoir est malgré tout assez rare et intervient aujourd’hui plutôt comme un élément pastiche, qui n’est pas particulièrement mis en valeur et parfois déconnecté de son environnement.

Les pigeonniers

Communément répandu dans les régions de Toulouse et de Montauban, le pigeonnier, et en particulier celui de type « pied de mulet », constitue un élément de patrimoine dont la silhouette caractéristique, isolée ou bien intégrée à un corps d’habitation s’affirme comme un point de repère dans le paysage.

Construits comme bon nombre d’autres constructions à l’aide de matériaux locaux (toiture en tuiles canal, façades en brique foraine parfois enduites, appareillage briques/galets), ces pigeonniers de profil parallélépipédique se composent en général d’un double-toit et d‘une contremarche pour l’envol des pigeons.

Les protections

Si les pressoirs comme les pigeonniers ne bénéficient pas de protections particulières au regard de leur valeur patrimoniale, il n’en va pas de même pour les quatre monuments inscrits au titre des Monuments Historiques présents dans l’unité.

Aucun site classé ou inscrit, périmètre UNESCO ou SPR n’est à mentionner sur le périmètre de l’unité paysagère.