sous - Unité paysagère

Les coteaux du Girou et du lauragais

Les coteaux du Girou et du Lauragais sont un ensemble de faubourgs urbains organisés autour de l’Union, de Balma, Quint-Fonsegrives et Saint-Orens-de-Gameville, dont la densité urbaine les distingue des unités paysagères voisines.

L’Hers-Mort a creusé une vallée étroite marquant le seuil entre le système collinaire et la plaine de la Garonne. Il a été longtemps la limite de la ville de Toulouse. Les routes historiques rayonnaient depuis la ville centre et les années 80 voient s’installer de nouvelles grandes infrastructures.

Motifs paysager - CGL
Les activités s'installent en fond de vallée, tirant profit d'une topographie plane et d'axes de desserte routiers. Les pylônes des lignes haute-tension dressent leurs silhouettes métalliques et barrent les vues de leurs câbles.
Le village historique se révèle, au milieu des extensions urbaines et des activités, par le clocher de son église, élément de centralité traditionnel des villages.
Profitant de l'autoroute A 68 qui franchit la vallée en direction d'Albi, les activités gagnent les coteaux.
Bénéficiant de la proximité de l'agglomération toulousaine, les villages s'étendent et le tissu pavillonnaire gagne les coteaux.
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L’A61 prend place dans le couloir naturel de la vallée, et offre de nouvelles opportunités de développement urbain et économique.

Les axes historiques ont d’abord organisé l’occupation des collines du Girou et du Lauragais dans un système de villages linéaires le long des routes.

L’ouverture de l’A61 puis de l’A68 a posé les bases d’une urbanisation périphérique. Du village, ils en ont perdu la forme et le statut pour devenir des villes de périphéries.

Quand le relief s’aplanit, il profite aux zones d’activités et aux grands équipements tandis que l’habitat individuel s’accommode des pentes des collines. Ainsi, au cœur de l’habitat individuel se sont développés des espaces d’activités d’échelle métropolitaine, tournés vers le commerce et le tertiaire.

Les extensions de la ville se sont imposées en rupture avec les silhouettes traditionnelles, déterminant un nouveau vocabulaire architectural et paysager. Le schéma de la maison au milieu de la parcelle est le nouveau motif urbain. Les façades alignées et organisées des centres bourgs s’effacent et se prolongent par l’alignement des clôtures. Mur, grillage, plus ou moins végétalisée, la clôture devient un élément de paysage des périphéries urbaines. La végétation ornementale s’échappe des jardins. De nouvelles essences et silhouettes arborescentes apparaissent.

Le paysage s’organise dans un enchevêtrement de terres encore cultivées et de jardins. Les ensembles pavillonnaires se sont substitués aux fermes dans une répétition de formes architecturales quasi systématique. Il n’y a pas ici de transition entre l’agriculture et les habitations.

Transformations des paysages

Les dynamiques paysagères entre 1950 et 2021

Les évolutions des paysages des coteaux du Girou et du Lauragais se traduisent principalement par :

  • le développement d’infrastructures de développement majeures (A68, A61), concentrant des zones d’activités sur les terrains plats de leurs abords ;
  • la diffusion de l’habitat principalement sous forme d’extensions pavillonnaires autour des noyaux historiques d’habitation, allant jusqu’à gagner les coteaux ;
  • la disparition du petit parcellaire et l’enfrichement des terres.