L’A61 prend place dans le couloir naturel de la vallée, et offre de nouvelles opportunités de développement urbain et économique.
Les axes historiques ont d’abord organisé l’occupation des collines du Girou et du Lauragais dans un système de villages linéaires le long des routes.
L’ouverture de l’A61 puis de l’A68 a posé les bases d’une urbanisation périphérique. Du village, ils en ont perdu la forme et le statut pour devenir des villes de périphéries.
Quand le relief s’aplanit, il profite aux zones d’activités et aux grands équipements tandis que l’habitat individuel s’accommode des pentes des collines. Ainsi, au cœur de l’habitat individuel se sont développés des espaces d’activités d’échelle métropolitaine, tournés vers le commerce et le tertiaire.
Les extensions de la ville se sont imposées en rupture avec les silhouettes traditionnelles, déterminant un nouveau vocabulaire architectural et paysager. Le schéma de la maison au milieu de la parcelle est le nouveau motif urbain. Les façades alignées et organisées des centres bourgs s’effacent et se prolongent par l’alignement des clôtures. Mur, grillage, plus ou moins végétalisée, la clôture devient un élément de paysage des périphéries urbaines. La végétation ornementale s’échappe des jardins. De nouvelles essences et silhouettes arborescentes apparaissent.
Le paysage s’organise dans un enchevêtrement de terres encore cultivées et de jardins. Les ensembles pavillonnaires se sont substitués aux fermes dans une répétition de formes architecturales quasi systématique. Il n’y a pas ici de transition entre l’agriculture et les habitations.