Sa vocation aéronautique la différencie des sous-unités de la Garonne du Muretain et de la Plaine Agricole et Logistique du Nord-Toulousain.
Structuré autour de la rocade Arc-en-Ciel, qui double l’A620, la Ville Imbriquée des Territoires Aéroportuaires se compose de deux ensembles étroitement imbriqués :
- Les quartiers ouest de l’agglomération toulousaine se caractérisent par un développement intense de l’habitat sous toutes ses formes (quartiers pavillonnaires, collectifs de petite et moyenne hauteur, grands ensembles) et par l’implantation de plusieurs zones commerciales.
Celles-ci sont en effet bien représentées, notamment autour des grands axes. Les emprises démesurées consacrées à la voirie et au stationnement, la multiplication des panneaux publicitaires et la faible qualité architecturale des bâtiments en font des morceaux de paysage difficilement lisibles, qui manquent de repères.
La zone aéroportuaire, moteur du développement économique et urbain de l’agglomération et plus largement du département, concentre l’aéroport, ses vastes pistes d’atterrissage et les activités industrielles de la filière Aéronautique-Spatial-Défense.
- Les zones non-bâties se limitent aux pentes plus abruptes du talus de la terrasse moyenne, aux abords directs des cours d’eau, à la base de loisirs de la Ramée, aux emprises de l’aéroport et aux quelques terres agricoles survivant au nord-ouest.
Ce territoire fortement urbanisé et artificialisé a effacé la lisibilité des éléments de nature comme les cours d’eau, à l’image du Touch qui est pourtant structurant.
La trame verte est pourtant loin d’être anecdotique.
Elle se compose des abords des cours d’eau et en particulier ceux du Touch, de la base de loisirs de la Ramée d’importance métropolitaine, des quelques boisements épars et des jardins individuels.
Cependant le manque de cohésion et de lisibilité de ses éléments de paysage et urbains en fait un territoire déconnecté de son socle naturel.