La bonne desserte ferroviaire et routière (RD820, A62) de cette sous-unité explique cette vocation, notamment concernant les activités de logistique.
Les paysages de la sous-unité sont ainsi marqués par l’urbanisation, qu’elle soit liée aux activités ou à l’habitat, s’affirmant avec force dans les perceptions.
L’expansion urbaine principalement pavillonnaire s’est réalisée autour des bourgs historiques. Les façades blanches des maisons récentes, aux formes banalisées, attirent le regard depuis les hauteurs des coteaux.
Ce tissu urbain très développé est cependant contraint par la trame hydrographique : par la Garonne et son canal latéral, et l’Hers-Mort.
Les risques inondations ont déterminé l’occupation urbaine des sols.
Le lit majeur de la Garonne est dépourvu de toutes constructions tandis que le lit de l’Hers-Mort est occupé, conséquence des travaux de recalibrage l’ayant rendu « inoffensif » en termes d’inondation.
En dépit de ce sentiment d’un territoire dévolu aux activités industrielles, logistiques et commerciales, visibles depuis les hauteurs des coteaux du Girou où les activités humaines sont les plus prégnantes, cette sous-unité recèle des espaces de nature riches en biodiversité, dans le corridor de la Garonne.
En aval de Toulouse, le fleuve retrouve un espace de libre divagation, avec la présence de nombreux bras morts, constituant des zones humides.
Les ripisylves redeviennent continues mais peu épaisses, tandis que les nombreux ramiers marquent les perceptions en soulignant la présence du fleuve.
Élément structurant de la sous-unité, ces ramiers s’affirment encore aujourd’hui en marqueur de l’identité locale.
Les plans d’eau résultant des activités d’extraction passées ont pu devenir de véritables réservoirs de biodiversité.
Quant aux parcelles agricoles, mitées par l’urbanisation, elles contribuent à la composition de vues ouvertes, alternant avec les fermetures visuelles des multiples constructions, ou aux boisements rivulaires.
Ces parcelles sont le support de productions diversifiées : céréales (blé, maïs…), oléagineux (colza…), protéagineux, prairies…
Il subsiste quelques parcelles dédiées au maraichage, ayant résisté à la pression foncière, essentiellement sur la commune de Blagnac.
Héritage de cette tradition maraichère, certaines parcelles cultivées ont gardé l’organisation en lanière typique de ces cultures.