sous - Unité paysagère

La confluence de l’Ariège

Les confluences sont de ces lieux singuliers par les points de connexion qu’elles construisent.

Elles ont de stratégique leur position de carrefour, de rencontre d’axes de communication naturels et/ou anthropiques.

C’est pour ces raisons que la Confluence de l’Ariège est une sous-unité de l’Agglomération Toulousaine et sa ville centre.

Motifs paysager - CA
Des milieux naturels associés au cours d'eau riches d'une biodiversité remarquable - forêts alluviales, ripisylves, ramiers...
Aux portes de Toulouse, la zone de confluence bénéficie aux activités qui s'implantent le long de routes en discontinuité des zones urbaines
Le village historique visible grâce au clocher de son église. Autrefois à distance, le château est peu à peu rejoint par l'urbanisation
Les nappes pavillonnaires en périphérie des villages le long des routes
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Passés les derniers contreforts du Volvestre, la vallée de l’Ariège s’ouvre vers la Garonne, callée à l’est contre les derniers reliefs du Lauragais. La Garonne reste adossée, à l’ouest, à ses terrasses, et entre les deux se déploie une vaste plaine.

Le relief plat et dégagé a offert autant de lieux d’accueil privilégiés pour les activités, les infrastructures et l’habitat.

Les routes ont organisé la sous-unité paysagère.

Les villages dans leur forme historique étaient linéaires. Ils se caractérisent par un bâti ordonnancé, dépassant jamais le R+1, dont les façades s’alignent le long des rues dans une homogénéité de formes, de matériaux et de couleurs dont la brique est le vocabulaire commun.

Les noyaux villageois ont vu leurs périphéries passer de terres agricoles à des zones pavillonnaires.

L’urbanisation s’est étirée depuis les centres bourgs le long des routes.

Le schéma de la construction au milieu de la parcelle, entourée de son jardin, est le nouveau motif urbain et paysager.

Dans la forme traditionnelle du village, l’arbre était réservé à la place et à l’espace public en général.

Les alignements d’arbres, le long des routes, s’interrompaient aux entrées du village.

Dans les extensions urbaines, l’arbre s’invite dans les rues et la végétation ornementale déborde des jardins. Les rues deviennent jardinées.

Les clôtures dans toute leur diversité succèdent aux façades alignées.

Elles deviennent les nouveaux éléments de paysage.

Les grands axes routiers agglomèrent, sur leurs abords, les zones d’activités et commerciales, tandis que les voies secondaires profitent à l’habitat résidentiel.

L’étalement urbain consomme les terres agricoles et la rencontre entre l’agricole et l’urbain se fait sans transition.

La confluence de l’Ariège a la particularité d’offrir des milieux naturels à forte valeur patrimoniale.

Forêts alluviales, ripisylves et ramiers accompagnent les cours d’eau et la rencontre des systèmes ripicoles de la Garonne et de l’Ariège a créé des lieux de biodiversité exceptionnels.

Transformations des paysages

Les dynamiques paysagères entre 1950 et 2021

Les évolutions des paysages de la Confluence de l’Ariège se traduisent principalement par :

  • la diffusion de l’habitat, principalement pavillonnaire, le long des axes en périphérie des villages ;
  • l’implantation de zones d’activités sur les abords des grands axes routiers ;
  • la disparition du petit parcellaire ;
  • la reconversion des anciennes carrières en plan d’eau bordés de leur ripisylve (modérée).