L’agriculture
Le paysage montagnard pyrénéen, fondé sur le système agro-pastoral s’exprime sur toute la partie sud du département.
Ce mode de production animale ancestral repose sur la transhumance (en général de proximité) entre l’exploitation agricole située en fond de vallée, où s’effectue la fenaison visant à nourrir les bêtes pendant l’hiver, et les pâturages d’été situés à l’étage supra-forestier (estives) utilisés de juin à octobre/novembre.
L’étage de transition est pâturé aux intersaisons.
Cette activité agricole a un impact fort sur les paysages, par la répartition de milieux ouverts ou fermés selon les altitudes.
Les surfaces boisées occupent le reste des massifs, ces terres ne pouvant être mécanisées étant inutilisables pour l’agriculture, et inconstructibles du fait de la topographie.
Les fonds de vallées sont occupés par des prairies de fauche et de quelques parcelles de céréales sur le bassin de Marignac.
L’industrie
Les activités exploitant les ressources naturelles restent les plus impactantes dans le paysage.
Si certaines carrières d’extraction de marbre ne sont pas à ciel ouvert, les bâtiments d’exploitation, silos et hangars qui les accompagnent sont prégnants.
Les scieries aussi sont perceptibles, mais moins que les secteurs de coupes alimentant ces industries.
L’habitat
La densité bâtie est relativement faible sur ce territoire de moyenne montagne, même si les fonds de vallées comptent plusieurs villages.
Leur densité est importante là où les vallées s’élargissent (Bagnères-de-Luchon, confluence Pique / Garonne).
D’autres villages, de taille plus réduite, se sont regroupés en altitude.
Le tourisme
L’activité touristique se traduit dans le paysage par :
- l’implantation de campings dans les vallées ;
- les bâtiments exceptionnels accueillant les thermes et le casino de Bagnères-de-Luchon ;
- les hôtels de taille modeste à l’architecture traditionnelle ;
- la station de ski du Mourtis, implantée au milieu des boisements : elle a un impact paysager limité aux proches environs et ses chalets d’habitation sont bien intégrés.
L’impact paysager du tourisme reste donc modéré, les activités proposées étant de pleine-nature.
Ceci constitue le gage de la pérennité de cette attractivité touristique, la clientèle venant pour ces paysages authentiques et ressourçant.
Les activités et commerces
Les activités humaines se concentrent dans les fonds de vallées.
On dénombre plusieurs zones d’activités économiques, qui n’ont rien de qualitatif, entre voiries surdimensionnées, publicités omniprésentes, et bâtiments en tôle sans recherche architecturale.