Enserrée entre les reliefs des coteaux de Montclar au nord-est, et les terrasses successives du Frontonnais sur tout son flanc sud-ouest, la Vallée du Tarn se poursuit bien au-delà des limites du département.
La Vallée du Tarn est délimitée de manière asymétrique par :
L’unité paysagère s’organise autour de la rivière Tarn, dont les méandres sinuent en limite Nord, au pied des coteaux de Montclar, avant de s’en éloigner au niveau de la Magdelaine-sur-Tarn, formant une large plaine en rive droite, puis de se rapprocher à nouveau des reliefs. Elle dessine trois entités distinctes :
Qu’on la parcoure transversalement ou longitudinalement, l’unité paysagère se révèle finalement assez homogène, du fait d’un relief et d’un socle géologique relativement similaires. Le Tarn y est omniprésent, et les différentes traversées qui se succèdent sont autant d’opportunités d’apprécier son large lit et ses berges végétales.
Les villages établis sur les rives droite et gauche de la rivière, comme ceux implantés plus en retrait, témoignent d’une certaine richesse patrimoniale, contribuant à affirmer l’identité de ce territoire. Et ce, malgré l’apparition de formes plus banalisées d’habitat, en périphérie des villages ou à distance de ceux-ci. Malgré ce dynamisme en termes d’urbanisation, la Vallée du Tarn reste profondément agricole.
C’est donc le Tarn, par sa vocation d’axe de communication privilégié, passé et actuel, qui marque l’unité paysagère, autant par sa capacité à regrouper les activités aux abords de ses berges que par son impact dans les perceptions ou sa qualité de trame verte et bleue.
Sa capacité à creuser la vallée tout en charriant les alluvions explique le socle géologique alluvionnaire.
Différents ensembles peuvent néanmoins être distingués :
Cette couche contient dans une petite proportion des galets de roches tendre dans laquelle s’intercalent des amas de sables. Une couche d’alluvions surmonte cette strate de galets. Les alluvions contiennent en majorité des sables fins et une bonne proportion de limons et argiles. Ces formations s’étendent sur plusieurs paliers séparés par des talus.
Ce socle géologique a pu être exploité, c’est le cas de la basse plaine où les graviers sont extraits au sein de gravières, destinés à la réalisation de chaussées.
De nombreux sites ont arrêté toute activité, puis ont été mis en eau, produisant un ensemble de lacs et plans d’eau.
Ces sols limoneux sont propices à l’agriculture, d’où la présence d’un paysage à dominance agricole.
Les sols de boulbènes de la basse terrasse ont également pu être exploités, malgré leur caractère hydromorphe, grâce aux techniques agricoles contemporaines.
Du fait également de la présence du Tarn, véritable ressource pour le développement économique, cette unité paysagère se trouve fortement anthropisée.
La basse plaine du Tarn accueille ainsi la plupart des villages (Villemur-sur-Tarn, Mirepoix-sur-Tarn, Bessières, Buzet-sur-Tarn), ceux-ci s’étant constitués sur les rives (ou plus rarement au pied des coteaux de Montclar). Elle regroupe également sur les berges de la rivière la majorité des activités (industries, transport).
Urbanisation et industrie ne sont pas les seuls témoins de l’anthropisation de la basse plaine puisque celle-ci est, tout comme la basse terrasse, essentiellement agricole.
Ces deux paliers présentent en effet un substrat et une topographie similaires, qui permettent l’implantation de vastes parcelles agricoles, principalement orientées vers la grande culture.
Les sols alluviaux limoneux de la basse plaine (sols bruns lessivés sans migration des argiles) et de la basse terrasse (sols podzoliques avec un horizon d’accumulation des argiles) s’avèrent propices à l’exploitation agricole.
Corollaire d’une forte occupation agricole, les boisements sont quasiment inexistants (hors ripisylves) et se limitent aux falaises en aval du Villemur-sur-Tarn, où le relief se révèle peu intéressant pour l’agriculture.
Le Tarn traverse l’unité paysagère dans toute sa longueur et un réseau de ruisseaux s’y jette, maillant de façon homogène la vallée.
Si la Vallée du Tarn est bien irriguée dans son ensemble, la trame de rus et ruisseaux paraît anecdotique dans les perceptions par rapport au Tarn, colonne vertébrale de ce territoire.
Le Tarn se lit autant depuis les coteaux de Montclar qui le surplombent, que depuis sa basse plaine alluviale.
Plusieurs lacs ou plans d’eau issus d’anciennes gravières complètent la trame hydrographique de l’unité paysagère.
Ces milieux aux conditions variables abritent une grande variété floristique avec notamment des espèces psammophiles (appréciant le sable) comme le Pavot jaune ou thermophiles (appréciant la chaleur), à tendance méditerranéenne, comme le Chêne vert, le Romarin ou le Jasmin jaune. Ces dernières espèces sont très présentes, seulement dans les falaises en rive droite du Tarn.
Le Tarn constitue un corridor écologique d’importance pour la faune terrestre et aquatique et un axe majeur pour les poissons migrateurs.
Les berges et les grèves renferment des insectes patrimoniaux.
Au niveau des oiseaux, la ripisylve et les gravières sont également très riches, avec notamment des espèces liées aux milieux sableux et un important cortège de hérons. L’ancienne sablière de Valette à Layrac-sur-Tarn est particulièrement remarquable pour cela.
Les enjeux écologiques de cette unité paysagère sont essentiellement constitués par le Tarn et ses abords (ripisylve, falaises de rebord de plateau,…).
Ils sont mis en évidence par l’existence de plusieurs périmètres d’inventaires : ZNIEFF de type I et II (Zones Naturelles d’Intérêt Écologique Faunistique et Floristique) et zones humides.
Certains bénéficient de surcroît d’un statut de protection au titre de Natura 2000.
L’unité paysagère est essentiellement consacrée à l’agriculture avec une prédominance des grandes cultures (soja, blé, maïs…)
Plus rares que les parcelles cultivées, les prairies de fauche ou de pâture sont destinées à l’élevage. Le maraîchage et l’arboriculture fruitière sont plus anecdotiques. Les haies, bosquets ou arbres isolés sont relativement rares en raison du remembrement mais restent présents. Ces vastes étendues cultivées, évoluant au rythme des saisons, peuvent tour à tour offrir des vues sur le paysage lointain, ou au contraire refermer les perceptions lorsque les céréales sont bien développées, et notamment le maïs.
Il résulte de cet usage agricole divers bâtiments d’exploitation isolés au sein des parcelles agricoles (hangar, bâtiments d’élevage, silos à grain, …). Ils présentent une qualité architecturale et des époques de construction variées.
L’activité industrielle est fortement implantée, de nombreuses usines s’étant développées sur les rives du Tarn dès le XIXe siècle. Aujourd’hui encore, de multiples activités industrielles sont présentes aux abords du Tarn, principalement en rive gauche. Lorsque l’on emprunte la D630, la succession de bâtiments liées à ces industries, constitués de volumes simples en tôle, de taille souvent imposante est fortement prégnante dans les perceptions, jusqu’à en faire oublier la présence du Tarn.
L’activité d’extraction s’est développée du fait de gisements de sables et de graviers, mais nombre de carrières sont aujourd’hui fermées et il n’en subsiste que très peu.
A la croisée de trois pôles urbains majeurs, la Vallée du Tarn dispose d’un emplacement privilégié qui explique sa densité bâtie résidentielle élevée. C’est un territoire dynamique de ce point de vue, en témoignent les extensions pavillonnaires en périphérie des villes ou dispersées au contact des terres agricoles.
L’activité touristique limitée ne produit que peu d’impact en termes de perceptions paysagères puisqu’elle concerne principalement les itinéraires de randonnées, le cyclisme et les activités nautiques.
Les zones commerciales installées en entrées de ville sont relativement limitées, et se situent principalement autour de Bessières, où se juxtaposent de banals volumes en tôles. L’activité commerciale se concentre plutôt dans les centres bourgs, certains d’entre eux témoignant d’une réelle vitalité.
La Vallée du Tarn dispose principalement d’un maillage de voies tertiaires peu larges et utilisées pour la desserte locale.
La D630 et deux autres axes d’importance traversent l’unité paysagère :
Ces routes sont pour la plupart rectilignes, et planes du fait d’une absence de relief.
Certaines routes sont bordées de platanes, en entrée de ville, sur des portions de départementales, ou en cœur de ville sous la forme de mail.
Ce marqueur constitue une des structures paysagères de l’unité paysagère.
Ces voiries offrent des panoramas lointains sur la plaine du Tarn, les haies longeant les axes routiers étant finalement assez rares.
Des fossés enherbés bordent directement la chaussée, n’entravant en rien les perceptions sur les paysages environnants.
Autre axe de déplacement de ce territoire, dont l’empreinte visuelle réduite reste limitée à l’extrémité sud-est de l’unité paysagère, la voie ferrée reliant Toulouse à Albi, Castres et Figeac dessert notamment la halte de Roquesérière-Buzet.
La plupart des villages se situent sur la basse plaine et parfois même directement sur ses rives. D’autres regroupements se sont plutôt opérés en retrait de la rivière, se protégeant du risque de crue.
Si l’habitat est en majorité regroupé sous la forme de villages tas, une partie notable est dispersée au cœur de ces vastes plaines alluviales, sous la forme de hameaux ou d’habitations isolées.
Ces bâtiments isolés sont souvent associés à une exploitation agricole.
Loin de se contenir au noyau urbain ancien, l’habitat s’est développé largement autour des cœurs de bourg, formant des tâches urbaines diffuses.
Des extensions pavillonnaires récentes existent en périphérie ou en dehors des villages, reconnaissables en vue aérienne à leur structuration très régulière, au contraire du tissu bâti ancien, plus compact et moins ordonné.
Parmi ces villages, il existe une bastide, celle de Buzet-sur-Tarn, transformée au cours du XIIIe siècle.
Les bastides sont des villes nouvelles organisées autour d’une place centrale de forme rectangulaire, à partir de laquelle s’ordonnent des îlots limités par des rues partant de chaque angle de la place centrale.
Typiques du sud-ouest en général, ces villages furent construits ou réaménagés selon un véritable plan d’urbanisme, orthogonal, s’adaptant à la configuration du terrain et/ou aux bâtiments existants, ce qui explique la diversité présente au sein même de cette forme d’habitat.
Les appareillages de galets roulés et de brique restent assez limités sur cette unité paysagère. A ce matériau traditionnel s’ajoute le bois des maisons à colombages.
Aussi bien en façade sur rue que de façon isolée au sein d’espaces agricoles, la maison carrée est un bâtiment de type bourgeois parfois complété d’annexes agricoles.
La façade principale, plus ou moins ornementée est percée d’ouvertures disposées de manière régulière soulignées par un encadrement de briques dont la teinte contraste avec celle de la façade.
Apparues dès le moyen âge, le pan de bois souvent positionné en façade avant, peut également se trouver sur les pignons.
Le rez-de-chaussée est maçonné et le niveau supérieur est souvent en encorbellement. Le remplissage de l’ensemble s’effectuait en torchis ou en brique enduite ou apparente.
Peu d’exemples de constructions récentes intégrant les caractéristiques du bâti traditionnel sont visibles, les extensions pavillonnaires se bornant à réutiliser les teintes typiques et les tuiles canal.
C’est surtout la disposition très ordonnancée et rectiligne des maisons qui interpelle.
Il est toutefois possible de réintégrer des éléments représentatifs de l’architecture locale tels que les encadrements en briques, le volume carré, les corniches, la symétrie des ouvertures ou les profils parallélépipédiques similaires à celui des pigeonniers du secteur.
Si les matériaux utilisés sont identiques dans toute l’unité paysagère, des variations existent dans l’architecture des églises.
Principalement de style gothique ou néogothique, différents types de clocher cohabitent à savoir le clocher toulousain, le clocher-mur à pignon et le clocher tour.
Communément répandus et bien conservés, les pigeonniers, et en particulier ceux de type « pied de mulet » ou « sur arcades », constituent un élément de patrimoine et un point de repère dans le paysage.
Ils sont construits en tuiles canal et en brique foraine parfois enduites.
Couverts ou à l’air libre, en cœur de bourg ou plus isolés, ils constituaient à l’origine des points de ralliement majeurs.
Aujourd’hui, si certains sont rénovés et contribuent au charme pittoresque des villages, d’autres sont totalement laissés à l’abandon.
La caractéristique commune aux multiples ponts qui franchissent le Tarn est qu’ils sont de type suspendu, permettant de mieux résister aux crues.
Ces franchissements témoignent de l’essor industriel de ce territoire et permettent aussi de relier les villages à leurs coteaux.
En dépit du riche patrimoine de ce territoire, seuls deux monuments sont classés au titre des monuments historiques : l’église de Buzet-sur-Tarn et l’ancien hospice de Villemur-sur-Tarn.
Aucun site classé ou inscrit, périmètre UNESCO ou ZPPAUP n’est à mentionner sur le périmètre de l’unité paysagère.
Les perceptions sur les paysages ont été recueillies auprès des habitants du département à l’occasion d’une enquête en ligne spécifique.
La synthèse présentée ci-après évoque des lieux et paysages hors de l’unité paysagère, mais cités par ses habitants. Le paysage vécu englobe bien souvent les paysages limitrophes. Les perceptions recueillies auprès des habitants des territoires du département ne peuvent donc être traduites avec la même sectorisation que celle des unités paysagères.
Dans la vallée du Tarn, le regard est tourné vers la rivière qui construit les lieux emblématiques et intimes, on apprécie ses berges et particulièrement Villemur, plusieurs fois citée pour son patrimoine bâti.
Mais ce sont également les coteaux qui attirent l’attention :
De là, le regard file. Et bien que l’on soit tout au nord du département, les Pyrénées sont bien présentes dans les paysages aimés des habitants de la Vallée du Tarn.
La capitale du département n’est pas loin et l’on ressent fortement le développement de l’urbanisation. C’est ce qu’exprime ce sentiment de dégradation du cadre de vie ces dix dernières années. Le paysage est fortement modifié et les éléments naturels sont les premiers à être impactés.
Il y a malgré tout des lieux préservés, et il semble que Villemur-sur-Tarn fasse partie de ceux-ci.
Occupée dès le Paléolithique, où les Hommes tiraient profit de la rivière (pêche, galets pour les outils…), la Vallée du Tarn devient déjà, avant l’ère chrétienne, un territoire agricole.
La présence de Villemur est attestée dès le XIe siècle, et le village et son château (dont il ne reste rien aujourd’hui) constituent déjà le principal regroupement de l’unité paysagère.
La culture du pastel fit la prospérité de ce territoire du XVe au XVIIIe siècle (notamment autour de Buzet), tout comme le Tarn, allier précieux pour les échanges commerciaux. Villemur, son port et ses chantiers navals, se distinguait alors nettement des bourgades s’échelonnant le long de la rivière.
Bien que l’ère industrielle soit initiée, la Vallée du Tarn conserve sa vocation agricole. On y cultive essentiellement vigne et céréales, et on y pratique l’élevage.
Mais c’est bien l’activité industrielle, encouragée par le développement de la voie ferrée et le succès des manufactures Brusson, qui porte les prémices des éléments paysagers d’aujourd’hui. La construction des premiers ponts sur le Tarn facilite l’installation d’industries en rive gauche.
Ce riche passé se lit ainsi dans le paysage d’aujourd’hui : le patrimoine bâti de Villemur-sur-Tarn, les manufactures réhabilitées, les paysages encore essentiellement agricoles même si la culture céréalière est devenue prépondérante, le tissu industriel…
Le Tarn, fil conducteur de ces différentes époques, n’est cependant plus aussi central qu’auparavant. Masqué par sa ripisylve désormais dense, sa potentielle navigabilité pourrait redonner un second souffle à l’ensemble de la vallée.
Il y a dans la préservation des sites et des paysages des mesures de protection et de gestion. Les protections (site classé, monument historique…) reconnaissent la valeur patrimoniale d’un site, d’un bâtiment et prennent les dispositions pour leur conservation. D’autres espaces sont soumis à réglementation, notamment au sein du réseau Natura 2000. Les projets d’aménagements concernés par ces périmètres font l’objet de dispositions réglementaires spécifiques. Plus largement, en regard des évolutions identifiées, l’atlas formalise les objectifs de préservation et de valorisation de tous les paysages.
Le graphique exprime les dynamiques paysagères et urbaines de l’unité paysagère, entre 1950 et aujourd’hui.
Il rend compte d’une manière synthétique des évolutions ayant un impact sur les paysages de l’unité paysagère.
Le gradient attribué à chaque item est le fruit d’une analyse quantitative, issue d’observations de terrain, d’analyse de données et d’étude de cartographies.
L’évolution des paysages de la Vallée du Tarn est plurielle, associant des facteurs économiques (développement industriel, modernisation des pratiques agricoles…) et urbain (progression de l’habitat).
Territoire encore porté par l’agriculture qui façonne ses paysages essentiellement cultivés, la Vallée du Tarn a évolué par la modernisation des pratiques culturales.
Le remembrement a dessiné des parcelles plus vastes, faisant disparaitre cette mosaïque de cultures diversifiées. Les grandes cultures dominent désormais et les rampes d’irrigation qu’elles nécessitent marquent les paysages, tout comme les silos utilisés par les coopératives pour le stockage des récoltes.
Toutefois, les évolutions les plus marquantes dans le paysage sont liées aux activités industrielles, bien qu’elles concernent des surfaces plus ponctuelles.
Implantées depuis le XIXe siècle, les industries ont vocation à se développer sur l’axe Bessières-Villemur-sur-Tarn. Leurs bâtiments de tôle, aux formes architecturales dictés par leur vocation technique, s’imposent dans les perceptions proches et lointaines. De même pour l’usine de cogénération de Bessières, qui en incinérant une partie des déchets de l’agglomération toulousaine alimente des serres horticoles.
L’exploitation des gisements de graviers, en déclin, contribue toujours à l’évolution des paysages, par les différentes alternatives de réhabilitation mises en œuvre aujourd’hui. Ces carrières sont toutefois moins prégnantes que celles observées dans la vallée de la Garonne, du fait de coupures visuelles et d’emprises plus réduites.
Enfin, les conséquences de l’urbanisation résidentielle, encouragée par une économie dynamique, sont également notables.
Ainsi, les évolutions des paysages de la Vallée du Tarn se traduisent principalement par :
La hausse démographique de la Vallée du Tarn a profondément bouleversé les paysages, en transformant des villages ruraux en villes et villages péri-urbains, assortis de leurs extensions urbaines.
C’est la ville à la campagne, dans un cadre de vie de qualité, qui profite de la présence du Tarn.
La plupart des communes ont tiré parti de cette situation stratégique au croisement de Toulouse, Albi et Montauban, et de l’implantation d’industries porteuses d’emplois.
Les extensions urbaines
Évolution des formes urbaines et caractères architecturaux
Unité paysagère essentiellement anthropisée, dont le principal réservoir de biodiversité consiste en le Tarn et ses abords, couverts par un plan de gestion Natura 2000, les dynamiques écologiques sont principalement en lien avec l’évolution des pratiques agricoles.
Les sols alluvionnaires de la vallée du Tarn profitent à l’agriculture, et celle-ci tient encore un rôle essentiel dans l’économie du territoire.
L’artificialisation des sols par l’urbanisation résidentielle, et les activités induisent cependant un recul de l’activité agricole à partir des années 80.
Regroupement parcellaire
Évolution des pratiques
Enfrichement des terres
Implantée dans la Vallée du Tarn dès le XIXe siècle, l’activité industrielle n’a cessé de s’y développer, aboutissant à la constitution de zones dédiées, qui ont pris de l’ampleur à partir des années 2000 au détriment de l’activité agricole.
Après avoir été très active à la fin du XXe siècle, l’activité d’extraction s’essouffle mais les anciennes gravières n’ont pas fini d’évoluer (renaturation, centrale photovoltaïque, réserve de pêche…).
Développement des infrastructures de transport et des équipements
Exploitation des ressources du sous-sol
Développement des énergies renouvelables
Des ateliers territoriaux participatifs ont été l’occasion d’écouter les habitants et de recueillir leurs souhaits d’évolution de leurs paysages du quotidien sous 20 ans. Débattues au cours des ateliers, ces attentes constituent des cibles d’action.
Bessières
Bondigoux
Buzet-sur-Tarn
La Magdelaine-sur-Tarn
Layrac-sur-Tarn
Mirepoix-sur-Tarn
Villematier
Villemur-sur-Tarn
Partiellement : Fronton – Montjoire – Paulhac – Roquesérière