La vocation de l’habitat est encore largement consacrée à l’activité agricole
Le modèle de la ferme reste répandu, même si leur transformation en habitat résidentiel est un processus engagé.
Associés au corps d’habitation ou isolé, le silo et le hangar sont des figures architecturales qui marquent le paysage des Collines du Volvestre.
Ils interpellent le regard par leur taille parfois monumentale. Plus discret quand il est associé au bâtiment, le silo ou le hangar peut devenir imposant quand il est isolé.
Son mode de construction rudimentaire, souvent simple structure métallique, répond avant tout à des critères de fonctionnalité.
Cependant ces silhouettes caractéristiques sont autant de marqueurs de paysage comme le sont les châteaux d’eau. Points de repère et évocateurs de l’utilisation des sols, ils racontent à leur manière les paysages des Collines du Volvestre.
En périphérie des trois principales agglomérations, Saint-Sulpice-sur-Lèze, Rieux-Volvestre et Montesquieu-Volvestre, des petites zones commerciales et d’activités se sont installées.
Leurs bâtiments de taille modeste sont à l’échelle de leur activité. Les formes sont simples et les matériaux peu recherchés ; les structures métalliques sont les plus courantes.
L’économie première du Volvestre est l’agriculture.
Les sols sont majoritairement exploités par les grandes cultures céréalières (blé, maïs, tournesol…).
L’élevage est présent (bovin, ovin et caprin) plus fréquemment présent en fond de vallée ou sur les sols maigres des prairies sèches.
Il n’existe pas de site industriel majeur.
Quant au tourisme, il est avant tout culturel et sportif nécessitant peu ou pas d’équipements spécifiques.
La richesse patrimoniale offre quantité de circuits de découverte culturels. Un réseau de chemins et de pistes permet nombre de randonnées pédestres et cyclistes.
La Via Garona y déroule une partie de ses 170 km entre Toulouse et Saint-Bertrand-de-Comminges.
Les rivières et plans d’eau sont aussi source de loisirs sportifs ou récréatifs : lieux de baignade, pratique de sports de rivière. Leurs aménagements associés restent légers.
Les vallées principales, larges et plates, ont été très tôt des voies de communication. C’est pourquoi les principales agglomérations occupent les vallées de la Lèze et de l’Arize.
Le territoire reste encore préservé des grandes zones d’activités et commerciales, malgré la proximité de l’aire toulousaine.